Tout commence en 2003.
Autodidactes, sans formation si ce n'est celle de technicien
supérieur en électronique, sans logement, sans revenus et
sans amis, Gaëlle Lallement et Clément Madelin, jeune
couple, n'ont alors d'autres initiatives que d'aller faire un spectacle
au chapeau dans les rues de Barcelone et de la Rochelle.
Avec pour seul bagage un
petit niveau en jonglerie, ils se lancent et découvrent le
monde, les techniques et les imprévus du spectacle de rue, les
poussant à toujours plus d'improvisation et d'interaction.
Conscients de
l'impact de leurs performances sur le public, ils se rendent
néanmoins très vite compte que ce qui les
intéresse le plus quand ils se produisent, c'est de faire rire.
Ils décident alors de mettre leur talent de jongleur au profit
de la narration et du burlesque. Ils passeront deux ans à se
produire régulièrement, et à
réécrire continuellement leur spectacle.
Fin 2005, fort du
succès rencontré, ils créent la Cie Les Passes
Tressées, et leur premier spectacle porte enfin un nom : Al
& Bofie, ils prennent alors la route des festivals .
Depuis ses
débuts, Al & Bofie a été joué plus de
400 fois, dans des grands festivals de rue et des moins grands, dans
des villes et des villages, sous chapiteau et parfois même en
salle. Il s'y est fait remarquer pour son subtil mélange
d'humour et de technique, mais aussi grâce à
l'énergie et à l' ambiance qui s'en dégage.
Auto-produite,
auto-diffusée, auto-site internetée, auto-montage
vidéotée, leur compagnie est devenue une véritable
start-up intracommunale qui leur laisse peu de temps libre.
Depuis 2008, ils ont
quand même trouvé le temps de :
- Suivre une formation Clown à la
Cascade de Bourg St Andéol sous la direction d'Ami Hattab.
- Organiser un festival de rue (Les
Rocambolesques) dans leur village (St Germain de Montbron).
- Faire deux enfants.
- Suivre un stage de « cascade
burlesque et connerie universelle » avec Stéphane Filloque
(Carnage Productions).
- Repeindre le mur des toilettes.
- Co-organiser un festival itinérant
de deux semaines sous chapiteau (Festival en Cavale) avec l'aide du
S.L.I.P Collectif (Section Locale d'Intervention Populaire)
Depuis 2014, ils
construisent, travaillent, se prennent la t... euh...
réfléchissent à leur nouveau spectacle :
Sucré Salé, toujours auto-produit, toujours burlesque,
toujours léger.
A l'été
2015, après plusieurs étapes de travail plus ou moins
…. euh …. toujours fructueuses, ils partent en
résidence dans un lieu qu'ils connaissent, et qui leur permet de
faire des sorties de résidence pour tester leur spectacle en
public dès qu'ils en ont besoin : la Rue.
En 2016, Sucré
Salé a pris la route des festivals.
L' aventure continue
…..